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Méthode douce contre les nuisibles du jardin, comment les enlever sans utilisation de produits chimique ?

Les nuisibles sont l’un des nombreux fléaux qui peuvent toucher votre jardin. Il en existe différentes sortes pouvant causer des dégâts différents selon le type de nuisibles mais également selon les plantes attaquées. Il peut être tentant pour les chasser d’utiliser des insecticides remplis de produit chimique. Certes c’est efficace pour exterminer les nuisibles, mais à trop grande dose cela peut conduire à des problèmes de santé, aussi bien pour vous que pour la plante que vous essayez de protéger. Dans cette article nous verrons donc les différents types de nuisibles pouvant exister mais également comment les chasser en utilisant une méthode plus douce que l’utilisation de produit chimique pour chacun de ces nuisibles.

cultivés. Il peut y avoir une population comprise entre 10 et 20 individus par centimètre cube de terre. Mais à quoi ressemble donc ces petites bête vivant sous nos pieds ?

Comparés à leur cousin qui sont les nématodes parasitaire des animaux qui eux peuvent atteindre une longueur de 30 centimètres et un diamètre compris entre 5 et 6 millimètres, les nématodes phytophage vont être beaucoup plus petit. En effet la plupart vont avoir une taille comprise entre 0,2 et 2 millimètres et un diamètres de l’ordre de 10 à 40 microns. Certains genre de nématodes phytophage peuvent cependant être plus grand comme le Longidorus pouvant atteindre la taille de 1 centimètres. Quels sont les dégâts que peuvent causer les nématodes sur les plantes de vos jardin ?

Les nématodes

Il y a une grande variété de nuisibles existantes, chaque espèces ne va pas produire les mêmes dégâts et sur des végétaux différents. Les premiers dont nous allons parler sont les nématodes. Ils font partie de l’une des classes de l’embranchement des némathelminthes ou plus communément appeler vers ronds. Cette espèce phytophage nuisible va vivre dans l’humus. C’est dans les trente à quarante centimètres sous la surface du sol que vont vivre ces nématodes. Ces nuisibles sont très nombreux dans la couche superficielle du sol, notamment dans les sols

Cultivés. Il peut y avoir une population comprise entre 10 et 20 individus par centimètre cubent de terre. Mais à quoi ressemblent donc ces petites bêtes vivant sous nos pieds ?

Comparés à leur cousin qui est les nématodes parasitaire des animaux qui eux peuvent atteindre une longueur de 30 centimètres et un diamètre compris entre 5 et 6 millimètres, les nématodes phytophages vont être beaucoup plus petits. En effet la plupart vont avoir une taille comprise entre 0,2 et 2 millimètres et un diamètre de l’ordre de 10 à 40 microns. Certains genres de nématodes phytophages peuvent cependant être plus grands comme le Longidorus pouvant atteindre la taille de 1 centimètre. Quels sont les dégâts que peuvent causer les nématodes sur les plantes de votre jardin ?

Tout d’abord ces nuisibles peuvent provoquer une altération du système racinaire de la plante. Les nématodes ont un stylet buccal qui va leur permettre de piquer la plante. Certaines plantes vont avoir du mal à cicatriser ce qui va réduire au fur et à mesure la surface absorbante des racines. De plus ces blessures sont une porte ouverte pour des agents pathogènes secondaires, comme les champignons ou les bactéries. La piqûre va donc évoluer pour devenir un point de pourriture, qui selon la gravité de l’attaque va entraîner la disparation d’une grande partie des radicelles (racines fines). Ce qui va par effet domino provoquer un arrêt de la croissance de la plante, un dessèchement ou une chute des feuilles.

Ils peuvent aussi s’attaquer aux bulbes, l’un des exemples les plus connus est la «  maladie annulaire » des jacinthes causé par le Ditylenchus dipsaci. Elle va se traduire par une pourriture noirâtre de certaines écailles. Si le bulbe malade est coupé de manière transversale les organes malades de ce dernier vont apparaître sous la forme d’anneaux concentriques noirs. Généralement la pourriture va s’étendre et l’oignon sera détruit. Certaines espèces de nématodes phytophage vont avoir le même impact sur les tulipes ou bien encore les crocus.

Certaines espèces comme celle s’attaquant aux jacinthes que nous venons de voir vont aussi s’attaquer aux tiges. Ils vont cette fois-ci s’attaquer auxhortensia, coleus ou bien encore chrysanthème.

 

Si la tige est attaquée par des nématodes il y aura un raccourcissement des entre-nœuds, qui va pouvoir être observé car il y aura des plages huileuses brunâtres qui vont apparaître. Les tiges vont parfois de malformations telles que des renflements ou des distorsions. Les tissus infestés peuvent aussi éclater.

Ils peuvent aussi s’attaquer aux feuilles. L’invasion du limbe par les anguillules va se traduire par des taches jaunâtres puis brune voir noirâtres selon les plantes. C’est une attaque qui eut facilement être caractérisé car nettement limitée par les nervures principales.

L’Asplenium, par contre va avoir un brunissement généralisé. Ce brunissement va débuter à la base des feuilles et se propager au reste de la feuille pour la rendre entièrement brune. Comment donc lutter contre ces nuisibles sans l’utilisation de produit chimique ?

Des précautions simples peuvent permettent d’éviter de grave épidémies. Si une culture à présenter des symptômes d’attaque, il est fortement déconseiller d’utiliser les débris végétaux de cette culture pour en faire du compost par exemple. EN effet, les nématodes se mettront en vie ralentie attendant que les déchets soient réutilisés. Ils attaqueront donc vos plants de nouveau. Il est également possible de faire une sélection des plants ou boutures lors de vos choix de plantes. Si les boutures ont la galle et des kystes sur les racines il est fortement possible que ce soit des plants contaminé.

Une méthode physique pour éliminer les nématodes est la désinfection à la vapeur. C’est une méthode préventive qui se pratique sur le sol en place ou sur les mélanges terreux avant la mise en culture. Le but de cette technique est de faire pénétrer le plus profondément possible dans le sol de la vapeur d’eau surchauffée sous pression. Les nématodes vont mourir sous 50 à 60 degrés, cependant la vapeur d’eau doit être au-dessus des 100 degrés pour compenser les pertes de chaleur. Il ne faut pas que ce soit trop violent, la température du sol ne doit pas excéder les 90 degrés pour ne pas détruire l’humus et donc favoriser la formation de substances toxique. Cette méthode permet la destruction de nombreux parasites, germes de maladies et graines de mauvaises herbes en plus de tuer les nématodes.

Une autre méthode est le trempage dans l’eau chaude. C’est une technique destinée aux espèces endoparasites. Le but de cette technique est simple, il faut immerger les organes végétaux contaminés ou dont vous suspectez la contamination dans de l’eau chaude afin de tuer les parasites. Si nous prenons l’exemple des jacinthes, il faut les plonger dans de l’eau chauffé à 43,5 degrés pendant deux heures. Il est impératif que les bulbes soit en repos végétatif. La difficulté de cette technique est de ne pas trop chauffer la plante pour épargner les tissus de la plante.

Les acariens

Les acariens sont une des espèces de nuisibles les plus présente dans votre jardin. Aujourd’hui il est impossible pour certaines culture de ne pas penser au préalable à un programme afin de lutter contre les acariens. C’est un sujet préoccupant pour les jardins car ce sont des animaux qui sont difficiles à détruire. Ils ont également la faculté de s’adapter rapidement aux produits chimiques. Les produits chimiques ne sont donc pas une bonne méthode pour chasser les acariens, cela va détruire la plante mais pas les nuisibles.

On peut souvent les voir sur les feuilles se déplacer librement, notamment au revers du limbe. En regardant de plus prêt on peut constater des toiles sur les plantes, c’est ceux qui leur permettent de se déplacer facilement sur les feuilles. Certains acariens vont se développer à l’intérieur de malformations comme des revêtements denses de poils végétaux situés dans des cloques ou bien encore des galles pratiquement closes. Comment identifier les acariens ?

La plupart des acariens vont avoir une forme globuleuse qui sera rétrécie à l’avant du corps. Chez l’acarien il y a ce que l’on appelle céphalotorax, la tête et le thorax sont soudé ensemble pour former ces pièces. Ces nuisibles sont souvent très petit certains ne dépassant pas le millimètre alors que certains font pour les plus grands 4 à 5 millimètres. Malgré leur petite taille les acariens peuvent faire un carnage dans votre jardin, alors quels sont les attaques que peuvent faire ces arthropodes ?

Les acariens peuvent stopper la croissance de la plante avec leurs toiles. Ils utilisent comme nous l’avons vu une toile pour se déplacer qui est un fil de soie. Si une plante est envahie notamment par des Tetranychus urticae, il arrive souvent que la plante soit totalement recouverte de toile. Ces toiles vont être une entrave pour la croissance de la plante. Les toiles ne sont cependant pas le seul moyen utilisé par ces nuisibles pour réduire ou arrêter la 

croissance de la plante. Les multiples piqûres et le fait que la salive injectée dans les tissus végétaux soit toxique provoquent une diminution voir un arrêt total de la croissance.

La floraison peut aussi être impacter par les acariens. Les piqûres ainsi que les prélèvements des nutriments par ces nuisibles va entraîner la réduction ou l’arrêt total de la floraison des plantes. En cause la diminution de la vigueur de la plante dû au manque de nutriments et piqûres des nuisibles. Pour des rosacées ornementales, comme les pommiers à fleurs par exemple, les boutons floraux vont se dessécher et tomber. Un autre impact sur les fleurs peut être la déformation, c’est le cas notamment pour les jeunes fleurs par exemple les fleurs de cyclamens peuvent s’ouvrirent de façon inhabituel et vont donner des fleurs anormales.

 

Les feuilles sont le repas préférés des acariens, c’est sur cette partie de la plante qui vont être le plus actif mais également faire le plus de dégâts. Avec une invasion de ces nuisibles les fleurs vont avoir tendances à ramollir.

Ils vont se nourrir des nutriments présents dans les feuilles, la plante va alors avoir du mal à compenser les pertes, notamment d’eau. Les feuilles peuvent donc flétrir. Il y a également un phénomène qui s’appelle les érinoses. Ce terme fait référence à des malformations variées du feuillage qui ont en commun de présenter une pilosité anormale. Avec une invasion d’acarien il est donc possible d’observer des cloques dont le revers est revêtu de poils, différentes types de galles. Comment faire en sorte de ne plus avoir d’acariens malgré leur résistance ?

Il existe des méthodes culturales, qui vont permettre d’éviter les invasions des nuisibles mais ne les détruisent pas directement. Il y a tout d’abord l’application d’une fumure dites équilibrée. Si il y a des minéraux qui sont apportés en plus grand nombre que d’autre, il va y avoir un effet chimique sur la plante qui va attirer les acariens. Une fois sur place ils deviennent également plus forts car ils ont tous les nutriments qui leur convient pour grandir et augmenter la taille de leur colonie.

La destruction des mauvaises herbes permet aussi d’empêcher les acariens d’envahir l’entièreté de votre jardin. Les adventices sont un des foyers préférés de ces nuisibles. Ce n’est pas tous les femelles vont souvent se rendre sur les mauvaises herbes durant la mauvaise saison. Les détruire permet donc d’éviter les migrations précoces sur les plantes cultivées. Le meilleur moment pour faire ce désherbage est en automne ou en hiver.

Si vos arbres se sont faits attaqués par des acariens, il est possible de retrouver sur ces deniers des œufs ou bien encore des femelles fécondées. Ils se retrouveront dans les replis, les endroits humide et chaud de l’arbre. Pour cela il est possible de supprimer les rameaux ce qui va permettre d’éliminer un grand nombre de parasites et ce qui va diminuer les attaques durant la saison printanière.

Insectes

Ce sont eux que vous aller le plus retrouver dans les jardins. Ils en existent de toutes sortes, c’est une des classes les plus fournies du monde animal avec plus d’un million d’espèces décrites. Ce sont des animaux qui peuvent se développer aux dépens des ressources alimentaire de l’homme. Une étude scientifique à était mené qui estime les insectes privent l’humanité de 20 à 25 % de ses récoltes.

Il est difficile de donner un profil types pour un insecte, il existe tellement de variété tout différentes physiquement. Cependant nous pouvons retrouver certaines similarité entre les espèces. Les insectes ont toujours un corps qui va se diviser en trois parties, qui sont la tête, le thorax et l’abdomen. La tête va être surmonté d’antennes, quant au thorax il va porter les 6 pattes de ces petites bêtes. En plus de la forme, les dimensions vont aussi diverger d’une espèce 

Pour ce qui est des feuilles plus dures, comme celle des aiguilles des résineux elles peuvent être entièrement rongés par les insectes. C’est le cas de la chenille de la processionnaire du pin qui se regroupe en colonie pouvant atteindre les 300 individus afin de ronger les feuilles de l’arbre.

Il existe de nombreux moyens de lutter contre les insectes. La lutte culturale tout d’abord comme pour les acariens va permettre d’entraver le cycle biologique des nuisibles. Il faut une rotation des cultures, si il y a un retour trop fréquent de la même plante les insectes vont rester car ils auront les nutriments suffisant pour se développer. Pour éviter cela il est souhaitable d’introduire des plantes très différentes en terme botanique, cela va permettre de diminuer le niveau des attaques. Le mélange de plan va permettre aussi de diminuer les attaques. Il faut faire des mélanges varié par exemple du résineux et du feuillus ensemble.

Comme pour las acariens la destruction des adventices va permettre de protéger les plantes cultivés. En effet certaines espèces d’insectes comme les pucerons, les mouches ou biens les noctuelles peuvent effectuer leur cycle de vie aussi bien sur les végétaux cultivés que sur les mauvaises herbes, pour éviter la propagation il vaut donc mieux désherber ces adventices.

Si vous n’avez que peu de plantes il est possible également de faire des actions comme la récolte manuelle. Si vous avez seulement quelques plants qui sont attaquer par des cochenilles par exemple il faut les détacher à la main. Pour se faire vous devez utiliser une éponge imbibée d’un mélange d’eau et d’alcool.

Comme pour les nématodes il y a possibilité d’utiliser la chaleur afin d’éradiquer les insectes présent sur les plantes. L’utilisation de vapeur d’eau ou d’eau chaude va détruire les nuisibles à partir de 43 degrés.

Il est possible également d’utiliser le comportement des insectes afin de les piéger. Certains utilisent des pièges de couleurs. Le jaune attirent de nombreux insectes, donc ce qui est fait pour les piéger est de peindre un panneau de bois en jaune et le recouvrir de glu, ce qui va permettre de piéger les insectes.